Théâtre Royal du Parc di Bruxelles, Julien Bésure è D'Artagnan de "I tre moschettieri". L'intervista di Fattitaliani

Fattitaliani
"I tre moschettieri" di Alexandre Dumas, uno dei romanzi francesi più famosi e tradotti, è di scena attualmente a Bruxelles al Théâtre Royal du Parc fino a domenica 1° novembre diretto da Thierry Debroux (cast e nota del regista). Fattitaliani ha intervistato Julien Bésure, che interpreta il ruolo di D'Artagnan.
« Les trois mousquetaires » font partie de votre répertoire imaginatif et littéraire?  
Non, je n’avais jamais lu la pièce… Je suis, à la base, plus littérature contemporaine. 
Et le personnage de D'Artagnan? Que signifie pour vous jouer dans ce rôle? 
C’est une grande chance, une belle opportunité. J’ai envie de rendre la confiance qu’on a mis en moi en me confiant ce beau rôle. Pendant le travail et les répétitions, j’ai pris beaucoup de plaisir, Thierry m’a donné une grande liberté. C’est un grand plaisir. 
Un classique littéraire comme le roman de Dumas constitue une plus grande responsabilité pour les acteurs ou au contraire il rend tout plus facile? 
C’est à double tranchant, tout le monde connaît l’histoire, ça fait partie des grands classiques et chacun a une vision bien définie du personnage. Si cela ne correspond pas à l’image qu’il se fait, le spectateur peut être déçu… mais dans l’adaptation de Thierry Debroux la dynamique de chaque personnage est claire. Je crois qu’on donne aux spectateurs les clés pour nous suivre ! 
Qu'est-ce que vous appréciez particulièrement dans la version de Thierry Debroux?
Il a réussi à résumer l’œuvre en gardant l’humanité des personnages. J’aime beaucoup le rapport et les liens qui unissent Milady à Athos par exemple, on comprend que Milady a beaucoup souffert, ce n’est pas juste un personnage diabolique. Pour mon personnage aussi, la quête de vengeance est poussée par la perte du père tué par Rochefort… Elle permet de mieux comprendre le cheminement de d’Artagnan, de le rendre plus humain. L’humour est aussi très présent dans l’adaptation de Thierry, il y a de nombreux clins d’oeil, pas mal d’anachronismes… On s’attache aux personnages! 
Avec les "trois mousquetaires" quel aspect vous avez privilégié pour obtenir dans la scène les affinités et l'amitié entre les personnages?  
C’est une très chouette équipe, il y a une super bonne entente sur le plateau et en dehors… nous n’avons rien fait de spécial! 
Vous vous êtes beaucoup entraîné pour utiliser les épées de façon naturelle?  
Oui, il y a eu un gros entraînement avec Jacques Cappelle. Nous avons tous eu des cours d’escrime auparavant avec lui. Moi j’ai eu 3 ans de cours d’escrime à l’IAD à raison de 2h/semaine. En plus de ça depuis le mois de décembre, nous avons 4h de cours d’escrime par semaine pour préparer la pièce. En juin, nous avons finalisé les deux plus gros combats et en août nous avions 4h d’escrime par jour, six jours sur sept! Avant chaque représentation, il y a 30 minutes de raccords pour les combats !!! 
Que pensez-vous d'autres versions de "Les Trois Mousquetaires" (au cinéma et au théâtre)? 
Je n’ai rien vu ni au Théâtre, ni au cinéma… quand on m’a proposé le spectacle je n’avais pas envie d’être influencé. J’avais envie de créer mon personnage. 
Vous pouvez faire une synthèse de vos étapes - comme acteur - les plus importantes? 
Pour le spectacle, j’ai commencé par l’apprentissage du texte en travaillant l’accent sans trop le forcer pour que ce soit naturel. Ensuite, nous avons joué sur l’irritabilité et la colère de d’Artagnan et puis on a ajouté l’humour, la malice, l’espoir, l’envie… afin de le rendre attachant. 
Giovanni Zambito
©Riproduzione riservata


Parcours de Julien Bésure
De 9 ans à mes 18 ans il a pris des cours au « Théâtre des Quatre Mains. »

Il est sorti de l’IAD en 2012, il a directement été engagé par Alexandre Drouet pour le spectacle « Happy Slapping » de Thierry Janssens, qui a tourné pendant 3 ans.

2014 : « Débris » de Denis Kelly au Théâtre des Riches Claires.  Mise en scène Thomas Mustin. Reprise au Centre Culturel de Gembloux au Cinéma Royal en février 2016.

2015 : « Kiffeurs de rien » de Geneviève Damas, mise en scène Pietro Pizzuti. 
Fattitaliani

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