Mise en scène Thomas Jolly
Dans la pièce de Marivaux que présente Thomas Jolly à La Scala, le jeune Arlequin a été enlevé par une fée qui, passionnément amoureuse, essaie en vain de lui inculquer un enseignement de l’amour pour son profit . Elle a beau, avec ses serviteurs, lui lire De l’amour d’Ovide , rien n’y fait ! C’est que l’amour ne s’enseigne pas, il est un grand maître, et lui seul permet, comme le montre Marivaux dans toute son œuvre théâtrale de trouver les ressorts de son propre bonheur. En revanche, si l’amour ne s’enseigne pas, Thomas Jolly donne une magistrale leçon de théâtre. Les genres et les registres foisonnent: Commedia dell’arte, comédie, drame, lyrisme, burlesque, jeu joyeux et vif des comédiens, réflexion sur le genre du théâtre et surtout hymne à la vie, la liberté et l’amour.
Les époques se mêlent, les genres aussi en passant par le rock, le conte merveilleux, le genre pastoral, le romanesque dans un esprit souvent parodique. Et pourtant, le texte magnifique de Marivaux, au milieu de cet univers bigarré et joyeux ,résonne clairement. Nul ne peut faire taire la voix du vrai amour et surtout, aimer apprend à trouver ce que nous avons au plus profond de nous.
L’impression qui domine est celle d’un jeu, d’une joie de jouer, de se jouer des genres et de clamer la liberté de l’être et du théâtre. Thomas Jolly joue avec un plaisir non dissimulé avec le texte de Marivaux, se joue parfois de nous. Six comédiens très talentueux donnent à voir un univers parfois merveilleux, souvent burlesque : on rit, on a peur, on se laisse porter par cet univers baroque.
Les époques se mêlent, les genres aussi en passant par le rock, le conte merveilleux, le genre pastoral, le romanesque dans un esprit souvent parodique. Et pourtant, le texte magnifique de Marivaux, au milieu de cet univers bigarré et joyeux ,résonne clairement. Nul ne peut faire taire la voix du vrai amour et surtout, aimer apprend à trouver ce que nous avons au plus profond de nous.
L’impression qui domine est celle d’un jeu, d’une joie de jouer, de se jouer des genres et de clamer la liberté de l’être et du théâtre. Thomas Jolly joue avec un plaisir non dissimulé avec le texte de Marivaux, se joue parfois de nous. Six comédiens très talentueux donnent à voir un univers parfois merveilleux, souvent burlesque : on rit, on a peur, on se laisse porter par cet univers baroque.
Un spectacle joyeux, profond, léger, à mille rebondissements plein de vie et de couleur qui réaffirme ce que nous avons de plus précieux : la liberté.
Cette pièce a propulsé en 2006 Thomas Jolly sur le devant de la scène et contient en germe toute son œuvre à venir.
Fabienne Maugey-Cadilhac
Durée : 1h30
Avec Julie Bouriche, Romain Brosseau, Rémi Dessenoix, Charlotte Ravinet, Romain Tamisier, Ophélie Trichard
13, boulevard de StrasbourgParis, 10e
du 29 septembre au 27 octobre à 18 H 30 durée 1 H 30