“Gershwin meets Williams” – Un ponte raffinato tra jazz sinfonico e cinema epico
Il concerto di gala “Gershwin meets Williams” dell'Harmonie Municipale Esch-sur-Alzette diretta da Philippe Schwartz e tenutosi a Esch-sur-Alzette, ha offerto al pubblico una serata di grande eleganza musicale, riuscendo a coniugare due mondi apparentemente distanti – quello vibrante e sincopato di George Gershwin e quello immaginifico e maestoso di John Williams – in un dialogo sonoro coerente e avvincente.
Schwartz, euphoniumista appassionato, ha guidato l’orchestra con mano sicura, valorizzando tanto la brillantezza ritmica dei brani di Gershwin quanto l’intensità narrativa delle colonne sonore di Williams. A impreziosire la prima parte del concerto con I got Rythm, Variations for Piano and Orchestra, è intervenuta la pianista Smilla Wolff, che ha offerto un’interpretazione raffinata e dinamica, capace di sottolineare con naturalezza tanto i momenti più brillanti quanto quelli più lirici.
Nella seconda parte del programma, le celebri suite di Williams tratte da film iconici come Indiana Jones, E.T. o Jurassic Park hanno offerto momenti di suggestione collettiva, grazie a un’orchestrazione impeccabile e a una direzione attenta a bilanciare impatto e finezza.
Il concerto ha saputo affascinare senza eccedere, offrendo una proposta accessibile ma non scontata, in grado di parlare a un pubblico ampio mantenendo un buon livello artistico. Un evento ben curato, che conferma la versatilità di Philippe Schwartz e il valore culturale di iniziative capaci di coniugare repertori diversi in una visione musicale condivisa.
“Gershwin meets Williams” – Un pont raffiné entre jazz symphonique et cinéma épique
Le concert de gala “Gershwin meets Williams” de l'Harmonie Municipale Esch-sur-Alzette
dirigée par Philippe Schwartz et présenté à Esch-sur-Alzette, a offert au public une soirée d’une grande élégance musicale, réussissant à établir un dialogue sonore cohérent et captivant entre deux univers a priori éloignés – celui, vibrant et syncopé, de George Gershwin, et celui, majestueux et évocateur, de John Williams.
Schwartz, euphoniumiste passionné, a dirigé l’orchestre avec assurance, mettant en valeur tant la brillance rythmique des œuvres de Gershwin que la puissance narrative des musiques de film de Williams. La première partie du concert a été magnifiquement enrichie par l’intervention de la pianiste Smilla Wolff, dans I Got Rhythm, Variations for Piano and Orchestra. Elle a livré une interprétation à la fois raffinée et énergique, soulignant avec naturel aussi bien les passages les plus éclatants que les plus lyriques.
Dans la seconde partie du programme, les célèbres suites de Williams tirées de films emblématiques comme Indiana Jones, E.T. ou Jurassic Park ont offert des instants de grande émotion collective, portés par une orchestration impeccable et une direction attentive, équilibrant puissance et subtilité.
Ce concert a su séduire sans jamais tomber dans l’excès, proposant une expérience accessible mais exigeante, capable de toucher un large public tout en maintenant un haut niveau artistique. Un événement soigneusement conçu, qui confirme la polyvalence de Philippe Schwartz et la valeur culturelle d’initiatives capables de faire dialoguer des répertoires contrastés dans une vision musicale partagée.
