THÉÂTRE DES GALERIES, Bruxelles: Fabrice Gardin dirige "Exit" di Fausto Paravidino. L'intervista di Fattitaliani


A Bruxelles fino al 6 marzo al Théâtre des Galeries è in scena "Exit" dell'autore italiano Fausto Paravidino per la prima volta tradotto in francese. Fattitaliani ha intervistato il regista Fabrice Gardin.



Pourquoi la pièce "Exit" fait partie de la saison du Théâtre? dans quelle occasion vous l'avez connue?
Je connaissais d’autres textes de Paravidino pour les avoir lus ou vus, comme ‘Nature morte dans un fossé’ (magnifique spectacle du Rideau de Bruxelles), ‘La maladie de la famille M’, ‘Peanuts’, ‘Deux frères’... Ce qui me plaît chez lui, c’est l’influence anglo-saxonne à la sauce italienne. Je vois chez Paravidino mes auteurs de prédilection, Pinter, Beckett, dans le rythme utilisé, les phrases courtes, les petites touches, l’invasion des à-côtés, voir des bas-côtés, mais avec une luminosité, par moments, qui ne se retrouve que sous le soleil des auteurs italiens, De Filippo, Pirandello, Scabia... Ces pièces sont des machines à jouer, mais avec l’attitude actuelle du théâtre italien: précision et rythme! Il est au programme du théâtre car c’est un auteur contemporain européen important et qu’il apporte une autre écriture sur la scène des Galeries.
Quels sont les ingrédients universels de "Exit" qui vont au-delà de la langue?
C’est une histoire d’amour… même si ça finit mal ! Ce n’est pas le sujet de la pièce qui m’a interpellé en premier, même si traiter du couple ne m’est pas étranger et que c’est un thème porteur, mais bien la manière dont Fausto Paravidino traite du temps et de l’espace dans et à travers ce couple. Ce n’est pas un moment de leur vie que nous traversons, mais dans ce moment, toute leur vie de couple en un bloc. On pense à Woody Allen.
Dans votre mise en scène en comparaison avec celle-là italienne vous avez réalisé des grands changements?Je n’ai pas vu la version italienne. Ici, j’ai retiré tout ce qui était réaliste, il n’y a pas de ‘décor’ ou d’accessoires sur scène. On pourrait être dans la tête des personnages ou on peut mettre ce qu’on veut entre leurs mains… il y a un travail à réaliser de la part du spectateur… L'écriture cinglante et précise de Paravidino nous incite à jouer le sentiment, le traduire, au fur et à mesure, les sentiments deviennent plus précis, il faut amener le bon rythme. Ce fut une partie du travail. On a travaillé par couches successives. Presque tranquillement… comme on a très peu d’indications sur les personnages, peu de caractérisation de la part de l’auteur, et que ce sont de vrais réceptacles pour les comédiens, on est parti au plus naturel. Il n’y a pas de composition dans ce spectacle. Chacun a déjà une expérience de couple, de vie en couple et le spectacle s’est construit sur ces strates que nous promenons tous avec nous. Il fallait juste une grande confiance réciproque.C'est la première fois que "Exit" est crée en français: les éléments (linguistiques et gestuels) plus difficiles à traduire?
Non. Le travail du traducteur, Pietro Pizzuti, est magnifique. On est dans la phrase de Paravidino. On a très fort joué les mots, pour s’en remplir car ce sont les dialogues qui créent l’histoire des couples, les personnages sont les comédiens. Ce qui m’a amené à vider le plateau de toutes choses ‘inutiles’, c’est-à-dire interférant dans la relation très forte entre les uns et les autres, donc exit les accessoires et autres interventions sonores (sonnette, téléphone…) parasites (dans ce cas précis, évidemment). En même temps, le fait que les personnages soient comme enfermés dans l’espace proposé nous amène proche de l’expérience de laboratoire sur le sujet de l’amour… Giovanni Zambito.
Fattitaliani

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