di Giovanni Zambito - Nella calda atmosfera della Salle de Musique de Chambre, Carmen Souza ha regalato al pubblico lussemburghese un concerto memorabile, intimo e vibrante.
Lo spettacolo "Port'Inglês", andato in scena l’11 ottobre alle 18:00, è stato molto più di una semplice esibizione: un vero e proprio viaggio musicale, ricco di emozioni, tecnica e autenticità.Fin dalle prime note, la cantante ha conquistato con la sua voce camaleontica, capace di passare con sorprendente naturalezza dal sussurro al grido, dal canto tradizionale al jazz più sofisticato. La sua duttilità vocale è impressionante: gioca con i registri, le lingue e i ritmi, creando un universo sonoro ricco e sfaccettato.
Carmen Souza non si limita a cantare: dialoga con il pubblico con spontaneità e leggerezza, alternando momenti musicali a racconti e sorrisi. Si muove con disinvoltura tra chitarra e pianoforte, interpretando ogni brano con intensità e verità. Ogni gesto, ogni nota, sembra nascere da un desiderio profondo di comunicare e condividere.
Accanto a lei, musicisti di altissimo livello hanno contribuito a rendere la serata indimenticabile:
- Theo Pascal al basso, storico collaboratore, ha costruito linee melodiche profonde e fluide, vere fondamenta del groove.
- Jonathan Idiagbonya al pianoforte ha aggiunto una dimensione lirica e leggera, dialogando con sensibilità con la voce di Souza.
- Elias Kacomanolis alle percussioni ha portato energia e ritmo, fondendo tradizione africana e modernità jazz.
Il programma, della durata di 90 minuti, ha attraversato diversi stili - dal funaná al jazz contemporaneo -mantenendo sempre una forte coerenza artistica. Ogni brano è stato una tappa di un viaggio musicale dove le radici capoverdiane si intrecciano con influenze cosmopolite.
Carmen Souza ha offerto un concerto di rara intensità, dove la tecnica si mette al servizio dell’emozione e la musica diventa linguaggio universale.
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Carmen Souza envoûte la Philharmonie : un voyage vocal et musical aux racines créoles
par Giovanni Zambito - Dans l’intimité chaleureuse de la Salle de Musique de Chambre, Carmen Souza a offert au public luxembourgeois un moment suspendu, vibrant d’émotion et de virtuosité. Le concert "Port'Inglês", donné le 11 octobre à 18h, a été bien plus qu’une performance musicale : une célébration vivante de l’identité cap-verdienne, du jazz créole et de la liberté artistique.
Dès les premières notes, la chanteuse a captivé par sa voix caméléon, capable de passer avec une aisance déconcertante du murmure au cri, du scat au chant traditionnel. Sa ductilité vocale est remarquable : elle joue avec les registres, les rythmes et les langues, créant une palette sonore riche et nuancée.
Mais Carmen Souza ne se contente pas de chanter. Elle interagit avec le public avec une spontanéité désarmante, ponctuant ses morceaux de sourires, de clins d’œil et d’anecdotes. Elle passe avec naturel de la guitare au piano, incarnant chaque chanson avec une sincérité rare. Chaque geste, chaque note semble naître d’un besoin profond de raconter, de partager.
À ses côtés, des musiciens d’exception ont contribué à la magie de la soirée :
- Theo Pascal à la basse, complice de longue date, a tissé des lignes mélodiques profondes et souples, véritables fondations du groove.
- Jonathan Idiagbonya au piano a apporté une touche lyrique et aérienne, dialoguant subtilement avec la voix de Souza.
- Elias Kacomanolis aux percussions a insufflé une énergie rythmique organique, entre tradition africaine et modernité jazz.
Le programme, d’une durée de 90 minutes, a exploré des styles variés — du funaná au jazz contemporain — tout en gardant une cohérence artistique forte. Chaque morceau était une escale dans un voyage musical où les racines cap-verdiennes se mêlent aux influences cosmopolites.
En somme, Carmen Souza a offert un concert d’une rare intensité, où la technique se met au service de l’émotion, et où la musique devient un langage universel.