La chiesa Saint-Jacques-sur-Coudenbergh (Place
Royale, 1000 Bruxelles) si trasforma occasionalmente in un tribunale ecclesiastico e diventa il placo per la messa in scena del processo a due personaggi storici, Gilles de Rais e Giovanna d'Arco, ricostruito da "La Compagnie du Palais de Justice" in due spettacoli, divertenti e tragici allo stesso tempo, dove si mescolano politica e falsi motivi religiosi.
Un tuffo nella storia che permetterà di constatare come i poteri, civile e religioso, con lo stesso tono e utilizzando le stesse argomentazioni intimidatorie, possano condannare a morte tanto una santa che un criminale.
Giovanna d'Arco sarà mandata di nuovo al rogo il 4, 10, 17 e 19 ottobre 2019 alle 20h15, mentre Gilles de Rais sarà impiccato un'altra volta il 2, 5, 11, 12 et 18 ottobre 2019 à 20h15.
Née en 1995, à l’occasion de la représentation du procès d’Oscar
Wilde, la Compagnie du Palais de Justice rassemble des amateurs
du théâtre : juges, substituts, avocats et notaires qui revêtent, le
temps d’une soirée, le costume de comédiens pour traiter, de
manière citrique, relevée et passionnée, des sujets au cœur de leur
profession quotidienne. (Landru en 1997, Bérénice de Racine en 1999, le
procès de Mata Hari en 2000, le procès de Kafka en 2001, Richard III de
Shakespeare en 2002, Antigone d’Anouilh en 2005, Crime et Châtiment de
Dostoïevski en 2012, Genet en 2014, 12 hommes en colère et le procès de
Jack l’éventreur en 2017, Poelaert en 2019).
La compagnie du palais de justice est une compagnie qui ne poursuit aucun
objectif économique ou politique. Elle a pour mission de proposer des
œuvres théâtrales originales et inédites dans des lieux culturels et
historiques pour ouvrir un débat interdisciplinaire sur la justice et ses
acteurs.
Avec le soutien de l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles et
le soutien logistique de l’ASBL Trialogues.
PRÉSENTATION DU PROJET :
« GILLES ET JEANNE », AUTOMNE 2019
Le projet consiste à transformer l’espace d’un soir, les lieux du culte
en un tribunal ecclésiastique de 1431 et d’offrir au public la
reconstitution des procès de Gilles ou de Jeanne d’après l’œuvre de Jean
Anouilh [l'Alouette], cette merveilleuse pièce à 22 personnages, tragique
mais drôle, qui retrace le procès, à Rouen, de Jeanne d'Arc (c1412-1431)
suivant les minutes de son procès, et sa condamnation au bûcher par le
tribunal ecclésiastique présidé par l'évêque de Beauvais, le lâche Pierre
Cauchon, sur pression de Warwick, lieutenant du roi d'Angleterre en
France occupée.
Jeanne est accusée d'hérésie, mais le véritable motif, est politique, c'est
celui de Warwick: «Venir nous faire ça à Reims, chez nous ?... Fort
heureusement, Dieu est avec le droit anglais... Dieu et notre droit... Alors,
dépêchez-vous de lui faire raconter sa petite histoire, et brûlez-la, qu'on en
parle plus... Dans dix ans, tout le monde aura oublié cette histoire».
Au XXIème siècle, ces histoires sont loin d’être oubliées, et nous font songer
à celles véhiculées par les médias, d’homme ou de femme qui au nom d’une
religion sont condamnés à tort ou à raison voire impunis et qui soulèvent
l’indignation, légère ou tonitruante...
Comment s’y retrouver aujourd’hui entre religions ou religieux
« respectables et honorables » face à des religions ou des religieux porteurs
de dangers pour la société, ces questions seront posées au public qui
comme un jury populaire n’a pas l’habitude de faire œuvre complexe de
trancher.
Renseignements et réservations : compagniedupalais@gmail.com
Places à 20€
(12€ étudiants, stagiaires avocats, demandeurs d’emploi et comédiens)