La tecnologia entra nei meccanismi della comunicazione, permette manipolazione di dati, fake news, fake photos: tutto diventa sempre più manipolabile, per creare consensi o toglierne, per servire idee, ideologie, fantasmi.
Stiamo camminando su una bomba instabile con nonchalante incoscienza, Come sempre, stiamo aspettano il grande trauma, il fatto epocale e devastante causato da qualcuno che si servirà di questi dati per fare veramente male, per finalmente fermarci e riflettere, e forse per cominciare a capire.
In un capolavoro di immaginazione la fantasia di Orwell ha creato in 1984 un mondo agghiacciante di una nazione diretta da qualcosa che entra anche nei pensieri della gente, ne manipola i sentimenti, ne asserve le azioni. Uomini ridotti a nulla.
"Imaginez…Un monde où la technologie permet à certains de connaître nos moindres faits et gestes, nos moindres pensées. Imaginez…Une nation énorme dirigée par un fantoche au vocabulaire restreint qui assène avec aplomb les contre-vérités qui le servent.Imaginez…Ce même fantoche qui assoit son pouvoir sur les sentiments primaires du peuple : haine, rejet de l’autre, réflexe sécuritaire.Imaginez…Un travail sur le langage qui empêche l’expression de toute idée complexe.Imaginez…Des médias qui diffusent volontairement des fake news pour manipuler l’opinion publique à des fins politiques.Un peuple gavé de malbouffe qui a oublié les saveurs les plus simples.Une pensée basée sur l’affirmation au détriment de la réflexion.Des individus isolés, coupés d’eux-mêmes.Et parmi eux, quelques-uns décidés à se battre contre le système.Prêts à mourir. Prêts à commettre des actes pouvant entraîner la mort de centaines d’innocents. Les utopies sont souvent dédaignées par le monde politique qui les considère comme irréalistes. Qu’en est-il des dystopies ? Doivent-elles aussi être considérées comme irréalistes ? Dans ce chef-d’œuvre d’anticipation, George Orwell imagine un monde qui fait froid dans le dos. Et si sa seule erreur était de l’avoir situé en 1984 ?" (Patrice Mincke, regista)
Le sue stesse parole ci introducono all'idea che ha guidato l'intelligente regia di Patrick Minche, al Théatre Royale du Parc di Bruxelles - che mette in scena questo mondo terribile, futuro ma non troppo, e ci fa riflettere - e un po' spaventare - con garbata ironia. Bravi gli attori (formidabile la piccina!): Perrine DELERS, Julie DIEU, Béatrix FERAUGE, Fabian FINKELS, Muriel LEGRAND, Pierre LOGNAY, Guy PION, les enfants Ava DEBROUX, Laetitia JOUS ou Babette VERBEEK, forte la scenografia Ronald BEURMS dove i futurismi hanno mantenuto un sapore di teatro artigiano e bellissimi i costumi (anche questi di Ronald BEURMS) in bilico fra futuro, H&M, Prada e Armata rossa. Assolutamente da non perdere!
(di Giovanni Chiaramonte)
(di Giovanni Chiaramonte)
THEATRE ROYAL DU PARC,
Rue de la Loi, 3, BRUXELLES
Heure de début de spectacle : en matinée 15h - en soirée 20h15.
A partir de 14 ans
Durée : 2h00 entracte compris
Avec : Perrine DELERS
Julie DIEU
Béatrix FERAUGE
Fabian FINKELS
Muriel LEGRAND
Pierre LOGNAY
Guy PION
les enfants Ava DEBROUX, Laetitia JOUS ou Babette VERBEEK
Ainsi que les figurants: Pauline BOUQUIEAUX, Johann FOURRIÈRE, Laurie GUENANTIN, Vanessa KIKANGALA, Barthélémy MANIAS-VALMONT, Romain MATHELART, Franck MOREAU et Lucie VERBRUGGHE.
Mise en scène : Patrice MINCKE
Assistanat : Melissa LEON MARTIN
Scénographie et costumes : Ronald BEURMS
Éclairages : Laurent KAYE
Vidéos : Allan BEURMS
Musique originale : Laurent BEUMIER
Maquillages : Urteza DA FONSECA
Chorégraphie : Johann CLAPSON et Sidonie FOSSÉ
Basée sur le roman Mille neuf cent quatre-vingt-quatre de George Orwell (Copyright, 1949), avec l’accord de Bill Hamilton, ayant-droit du patrimoine littéraire de la défunte Sonia Brownell Orwell.
Une coproduction du Théâtre Royal du Parc, du Théâtre de l’Eveil et de La Coop asbl.
Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge.
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